HAUTE GOURNIÈRE • LA CHAPELLE-SUR-ERDRE (44)

66 logements dont 26 collectifs, 18 intermédiaires, et 22 individuels en accession libre et abordable et locatif social

Moa :
ATLANTIQUE HABITATIONS
Année de réalisation :
Livré en 2026
Mission :
Maîtrise d’œuvre complète
Surface plancher :
4 272 m²
Coût travaux HT :
8 043 946 €
Moe :
Naonec (économie), Solab (fluides), Ouest Structures (strcuture), Olivier Hostiou (paysage), A2i Infra (VRD), LBLC (DET OPC)
Performance :
RE 2020 - Niveau E3C1 - BIosourcé niveau 3
Localisation :

Le projet de la Haute Gournière, situé sur la commune de La Chapelle-sur-Erdre, témoigne d’une volonté politique forte de transformer durablement la ville. Ce nouvel ensemble s’inscrit dans une démarche de qualité, tant sur le plan urbain, architectural qu’environnemental, avec l’ambition de proposer un cadre de vie ouvert, généreux, confortable et durable.

Le projet s’implante sur un ancien terrain de sport, au cœur d’un tissu pavillonnaire et à proximité d’axes structurants. Il se présente comme un îlot de couture urbaine, assurant la transition entre maisons individuelles, espaces publics et infrastructures.
La composition repose sur un système de lanières habitées et de plots d’intermédiaires, offrant des formes urbaines diversifiées, des respirations visuelles et une intégration harmonieuse au paysage existant. La porosité des espaces favorise les continuités piétonnes, les vues dégagées et un ensoleillement généreux pour chaque logement.

Le projet propose une diversité de logements : maisons individuelles, maisons groupées, logements intermédiaires en R+1 et R+2, intégrant du locatif social, de l’accession sociale et du logement libre.

Cette mixité évite toute sectorisation, favorise l’inclusion et permet à chacun de trouver une forme d’habiter adaptée à ses besoins. Chaque logement bénéficie d’un prolongement extérieur qualitatif : jardin, terrasse, loggia… pensés pour préserver l’intimité et offrir un confort d’usage quotidien.

Le projet s’inscrit dans une démarche exigeante de performance énergétique et de sobriété carbone. Il vise le niveau E3/C1, intègre des matériaux biosourcés (niveau 3) et privilégie des constructions bois ou mixtes bois/béton.

L’architecture bioclimatique, la gestion douce des eaux pluviales, la préservation des sols, la trame verte renforcée et les choix paysagers favorisent la biodiversité, les îlots de fraîcheur et un environnement sain.

Le cœur d’îlot est structuré par des liaisons douces, des venelles végétalisées et des espaces partagés : salle commune, jardin potager, placettes, jeux pour enfants.
Le traitement paysager s’appuie sur les boisements existants et s’enrichit d’une végétation variée, locale et sobre en entretien, qui participe pleinement à la qualité de vie, au confort thermique et à l’accueil de la biodiversité.

Pour limiter l’impact visuel et spatial de la voiture tout en respectant les obligations réglementaires (157 places), le projet intègre les stationnements sous forme de placettes mutualisées, de garages intégrés, et de stationnements semi-enterrés, notamment au nord-ouest du site. Cette stratégie permet de libérer les espaces de vie et de renforcer la qualité des ambiances extérieures.

L’ensemble du projet est conçu pour favoriser les rencontres entre habitants et encourager une appropriation collective des lieux. La salle commune centrale, les espaces de jeux et de jardinage partagés, les parcours piétons et les liaisons douces participent à créer un quartier vivant, solidaire et convivial.

Perspectiviste : Xavier Le Pennec